En perdant son portable, Nitta a retardé l'équipe E, arrivée bonne dernière de l'épreuve de survie. Pourtant, les explications et les excuses qu'il présente à ses coéquipiers renforcent leurs liens, et c'est toujours aussi motivés que les apprentis astronautes entament l'épreuve suivante : ils doivent participer à une compétition de CanSat, et n'ont que quinze jours devant eux pour tout préparer. Il leur faut concevoir et fabriquer une canette-satellite, qui sera lancée par une fusée, atterrira en douceur grâce à un parachute puis libérera un rover miniature qui devra rejoindre un point d'arrivée précis. La fusée est fournie, mais tout le reste est du ressort de l'équipe, qui n'y connait pas grand chose. Quel défi ! D'autant que le groupe part déjà avec des handicaps, à cause de son mauvais classement lors de l'épreuve précédente : son budget est limité, et surtout leur conseiller technique, Pico, est une épave, passant ses journées à jouer et boire en ne se préoccupant pas du tout du sort de ses poulains.
Dans ce tome, les futurs astronautes sont confrontés à une version réduite de l'exploration spatiale. Cela leur permet de découvrir toute l'importance des personnes qui gravitent autour des astronautes : des ingénieurs tout aussi émerveillés par l'espace qu'eux, mais qui n'iront jamais sur la Lune, et qui mettent toutes leurs compétences au service de ceux qui s'envoleront. Nous plongeons ainsi dans le passé de Vince, l'instructeur très froid qui encadre les aspirants astronautes, et de Pico, un concepteur de parachutes qui a mal tourné : De quoi voir ces deux personnages d'un tout autre œil ! Au fil des jours, séduit par la personnalité originale de Mutta, Pico se déride et commence à s'intéresser au projet de l'équipe qui lui a été confiée.
Une fois de plus, l'aspect technique cède donc la place au côté profondément humain des hommes et femmes qui font l'aventure spatiale. C'est absolument génial, et c'est encore un tome qu'on ne peut pas lâcher avant la fin !