Années 1830, sur l’île de Nantucket. Mercator, un jeune garçon de douze ans, part faire sa première campagne de chasse à la baleine. C’est son père qui l’a fait enrôler pour lui apprendre le métier. Ses deux frères, plus jeunes que lui, restent encore à terre mais leur père les enverra tôt ou tard sur la baleinière eux aussi.
La famille Fleming, baleiniers de père en fils, a une fabrique de bougies faites avec le spermaceti des baleines. Les affaires sont dures, et cela ne fait qu’empirer lorsqu’un incendie terrible ravage la ville et leur entrepôt. Leur père sera l’unique victime de l’incendie. Mercator devient le chef de famille et va prendre en main son avenir et celui de ses frères. Il décide de reprendre la chasse aux baleines pour financer la reconstruction de son entrepôt. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Par un concours de circonstances, il entend le discours du président des États-Unis qui annonce la découverte d’or en Californie. Comme beaucoup, il décide de partir là-bas avec ses frères. Et c’est la fameuse Ruée vers l’Or !
Une fois arrivé, après plusieurs mois d’un voyage éprouvant et qui va laisser des marques, il comprend immédiatement que ce n’est pas l’or qui le rendra riche.
Ce roman est extraordinaire ! On voit la Ruée vers l’Or comme si on y était, la transformation d’un petit village de mille habitants qui va devenir San Francisco, l’émergence d’un nouveau Monde, la cohabitation difficile entre les Blancs et les Indiens...
On ne s’ennuie pas une seconde ! Même les descriptions un peu violentes de la mise à mort d’une baleine sont remarquables. L’auteur a un véritable talent pour raconter, c’est indéniable. Le seul petit reproche que je ferais serait sur les dialogues qui manquent parfois un peu de dynamisme, mais cela ne gâche en rien l’immense plaisir de lecture de ce roman que l’on dévore et que l’on est vraiment triste de terminer !
A lire de toute urgence !