Parker Harrington Welles est une auteure à succès. Les six Z’ailés Rollers font un tabac auprès des enfants, pour son plus grand désespoir car elle ne supporte plus son concept d’anges montés sur rollers. Elle est d’ailleurs bien contente d’avoir achevé la série et de pouvoir se tourner vers d’autres aventures littéraires. Et ce, d’autant plus qu’elle ne fait pas cela pour l’argent : étant incroyablement riche grâce à ses parents, elle a reversé tous ses profits littéraires à une fondation en faveur des enfants.
Côté vie sentimentale, c’est tout l’inverse. Une relation éclair lui a donné un fils, cinq ans auparavant, mais elle n’a depuis pas retrouvé l’amour pour le plus grand désespoir de sa mère, une jet-setteuse mariée et divorcée à de nombreuses reprises.
La situation est rapidement bouleversée lorsqu’elle apprend que son père est ruiné, a dilapidé son héritage et qu’elle doit donc quitter son manoir familial dans les plus brefs délais. Elle va devoir se rendre dans une demeure dont elle a hérité et la vendre pour récupérer un peu d'argent pour vivre. Elle sera accompagnée du bras droit de son père, un homme séduisant qu’elle ne peut pas supporter.
Confidences au bord de l’eau est avant tout une histoire de pardon et de réconciliation familiale. Le cœur de l’histoire réside dans le dépassement des faux-semblants et du courage qu’il faut pour aborder des sujets difficiles (le deuil, les problèmes financiers, les trahisons mais aussi l’amour) avec ses proches parfois.
Les personnages secondaires sont ainsi très travaillés et ont un grand rôle à jouer puisque c’est avec eux que Parker mais aussi James, le bras droit de son père, vont devoir se réconcilier ou, tout au moins, tisser des liens. Le roman est pourtant loin d’être sombre. Son scénario est quelque peu improbable mais plein de bons sentiments. On sait bien entendu d’avance que tout finira bien. Une romance est au menu et l'ouvrage est de plus émaillé de quelques situations comiques. Il s’agit donc d’une lecture réconfortante, parfois poignante, mais jamais déprimante.
Un point qui ne gâche rien : la couverture est superbe avec sa profusion de fleurs, sa représentation du lac à la japonaise et ses lettres dorées.