Hibito part en Russie s'entraîner au pilotage de Soyouz. Du moins est-ce la version officielle, car en réalité il va soigner à l'abri des regards un trouble grave qui l'assaille depuis son accident sur la Lune : dès qu'il est en combinaison spatiale, il panique. Mais vouloir corriger le problème ne suffit bien sûr pas à le résoudre.
Heureusement, Hibito va pouvoir compter sur l'aide d'un astronaute russe de qualité, Ivan Tolstoï. Celui-ci a su accompagner sa fille Olga, petite fille pas vraiment douée pour la danse, mais qui à force de persévérance est devenue aujourd'hui une ballerine capable de tenir un premier rôle dans un ballet !
Après un tome centré sur Mutta, c'est au tour d'Hibito de revenir au centre du récit. Il est confronté à une grave difficulté, puisque si son état ne s'améliore pas il ne pourra jamais retourner dans l'espace ! Hibito va d'échec en échec et commence à déprimer, d'autant qu'il cache la situation à sa famille. Son ami russe entreprend donc de lui faire remonter la pente, à la fois à base d'exercices pratiques et en travaillant sur le mental, puisqu'il l'invite souvent chez lui pour le décoincer et l'empêcher de rester seul.
C'est donc chez Ivan que Hibito va rencontrer Olga : Lui est subjugué par la grâce et la persévérance de la jeune danseuse ; elle est passionnée par cet astronaute qu'elle idolâtre. Le hic, c'est qu'elle n'a que quinze ans alors que lui en a trente... Cette histoire de cœur est bienvenue, apportant un peu de légèreté à un moment difficile, mais sans tomber dans le côté fleur bleue. Ce tome est moins axé sur la formation et le quotidien des astronautes que les précédents, il met plus le focus sur l'état d'esprit du plus jeune des deux frères. Mais pour ma part j'ai tout autant apprécié que d'habitude, et j'en redemande !
