Prix Arthur Schnitzler en 1963
Du jour au lendemain, un mur invisible sépare le personnage principal du reste du monde. Le roman est intégralement à la première personne, nous ne connaissons pas le prénom du personnage principal, nous savons juste qu’il s’agit d’une femme.
Elle se retrouve seule dans un chalet, appartenant au mari de sa cousine, en pleine forêt . Nous la suivons dans sa survie durant deux ans. Elle va s’entourer d’animaux : un chien, une vache, des chats... Elle va devoir se nourrir avec les moyens du bord : en cultivant la terre et en chassant. Elle va également devoir se réchauffer et s’éclairer sans électricité. C’est un peu un retour à la vie sauvage, mais dans une maison.
De l’autre côté du mur qui la bloque, les animaux et les humains ont été transformés en pierre, il n’y reste que la végétation. Nous ne savons pas pour quelle raison il y a ce mur.
Le roman est tout d’un bloc pas de séparation par chapitre. Il y a des passages très détaillés puis après nous allons très rapidement dans le temps, il y a très peu d’indicateurs de temps. Parfois l’écrivain mélange les temps, on passe du passé au présent. C’est un peu perturbant.
Personnellement, j’ai bien aimé l’histoire. Durant tout le livre, le lecteur est amené à réfléchir à la condition de vie du personnage principal, on se demande souvent ce que l’on ferait à sa place, cela emmène à la réflexion. J’ai partagé ses inquiétudes ainsi que ses joies. Le personnage principal est attachant, tout comme ses animaux.
Je le recommanderais aux amoureux de la nature, en effet la forêt et la montagne y sont omniprésentes, il y a beaucoup de détails sur les saisons, la culture de la terre, etc.
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