Fin du XIXe siècle, Imogen Pritchard est une jeune Londonienne de la classe moyenne. Son père est mort en la laissant criblée de dettes et en charge de la survie de sa mère et de sa jeune sœur. Pourtant, Imogen tente tout pour s’en sortir.
Le jour, elle est infirmière à l’étage des nobles de l’étage de l’hôpital St. Margaret. Le soir, elle se fait surnommer Ginny et gagne sa vie en tant que serveuse au Bare Kitten, une maison close. Elle est parvenue à éviter d’être vendue comme prostituée grâce à un arrangement avec le tenancier. Cet accord vole en éclat lorsque Collin Talmage, le duc de Trenwyth, paie vingt livres pour passer la nuit avec elle.
Au cours de cette nuit, « Ginny » comme Collin tombent amoureux mais celui-ci doit partir pour une mission périlleuse à l’étranger dont il rentrera changé et incapable de distinguer Ginny dans les traits de son infirmière de St. Margaret, Imogen.
Le duc de Trenwyth est une romance au scénario quelque peu invraisemblable qui ne m’a pas entièrement conquise. Le fait que le duc de Trenwyth ne reconnaisse absolument pas la femme qu’il aime et cherche par ailleurs sa bien-aimée par tous les moyens est quelque peu déroutant. La froideur du duc envers Imogen et ses propos très méprisants à l’égard des classes sociales inférieures sont également déconcertants, surtout venant de la part d’un protagoniste épris d’une femme qu’il prend pour une prostituée.
Cependant, le style est fluide et le rythme de l’intrigue maîtrisé. Imogen ne tarde pas à être menacée par un tueur en série, ce qui confère une tension bienvenue au récit.
Ce roman se lit donc sans aucun problème même s’il ne compte pas parmi mes romances préférées.