Les Chroniques de l'Imaginaire

Seraph of the end (Seraph of the end - 15) - Kagami, Takaya & Yamamoto, Yamato

Dans les sous-sols d'un manoir d'Osaka, l'ex-brigade Gekki accompagnée du vampire Crawley Eusford attendent un renfort. Ils ne savent pas encore qu'il s'agit de Glenn, qui est en train d’affronter sur le parvis du manoir son ami Shinya, poussé au combat par son démon Byakkomaru.

Alors que les troupes de Kureto ont pris le contrôle de Shibuya, Kureto pénètre dans le palais royal, demeure de son père. Accompagné d'Aoi, il entre avec fracas dans la salle du trône. Comme il le pressentait, il constate que son père n'est plus humain, ce qui le rend encore plus redoutable. Moins rapide que Kureto, le roi est malgré tout un adversaire effrayant car il est doté d'une dizaine de chaînes qui lui obéissent au doigt et à l'œil. Cependant, Kureto est bien plus vif et il prend rapidement l'ascendant sur son père. Jusqu'à ce que le roi trouve le point faible de Kureto en la personne d’Aoi, et qu’il lance ses funestes chaînes sur elle…

A l’instar de Kureto et Yûichiro, nous prenons connaissance de beaucoup d'informations déconcertantes durant la lecture de ce tome. Yûichiro est égal à lui-même. Il est toujours partant pour aider Glenn dans ses projets les plus fous, car il le considère toujours comme une personne faisant partie de sa famille. Et ce, bien que Mika s’y oppose totalement. La situation de Kureto est bien plus complexe. Une entité tente de le posséder, et il va avoir besoin d’aider son démon pour s'en sortir. Bien évidemment, celui-ci exige que Kureto s’abandonne à ses désirs pour l’aider à résister. Ce dilemme savamment mis en œuvre par Takaya Kagami, parmi les multiples révélations de ce tome, ne peut laisser indifférent pour la suite. Contrairement à l’attitude d’Yûichiro, qui est continuellement simpliste.

Mais les illustrations travaillées de Yamato Yamamoto, bien servies par la mise en page de Daisuke Furuya, sont toujours aussi agréable à découvrir.

Ce quinzième opus de Seraph of the end est captivant et la suite s’annonce tout aussi plaisante. On en redemande !