Lord Alaric Wilde est un aventurier. Fils cadet d’un duc, il a profité de son absence d’obligation pour voyager tout autour du monde et raconter sa vie quotidienne dans une série d’ouvrages.
De retour dans sa nombreuse famille en Angleterre, il est surpris de découvrir le succès de ses romans. Une pièce de théâtre, s’inspirant très librement de sa vie, est même un véritable triomphe à Londres. Il est encore plus stupéfait du nombre de ses admiratrices qui, à son grand désespoir, n’ont de cesse de le poursuivre de leurs assiduités et de le prendre pour le personnage principal de la pièce.
Parti de nombreuses années, il doit également se confronter au changement de comportement de sa famille à son égard, notamment de son frère aîné Roland, et faire le deuil d’un autre de ses frères, le premier héritier du duché, Horatius.
Wilhelmina Everett Ffynche est orpheline depuis l’enfance. Recueillie par la famille de son amie Lavinia Gray, elle accompagne cette dernière à une partie de campagne chez les Wilde. Lavinia et Wilhelmina, communément appelée Willa, y sont conviées en raison du cousinage de Lavinia avec la fiancée de Roland Wilde, Diana Belgrave.
Cette dernière est particulièrement dépitée par son futur mariage avec Roland, qu’elle trouve vain et ennuyeux, mais peine à se résoudre à annuler une union aussi intéressante pour sa famille.
Lavinia rencontre sa nemesis en la personne de Parth Sterling, talentueux industriel et pupille du Duc, qui semble rester insensible à son charme et met ses nerfs à rude épreuve.
Willa doit quant à elle résister à l’attirance qu’elle ressent pour Alaric. Rat de bibliothèque et pourtant seule femme de l’assemblée n’ayant lu aucun de ses livres, elle le considère comme un affabulateur de premier ordre mais ne peut s’empêcher de le considérer séduisant.
Plus je lis des romans d’Eloisa James, plus j’apprécie cette auteure. La coqueluche de ces dames est truffé d’humour, de situations cocasses, de répliques sarcastiques entre protagonistes. C’est un véritable divertissement !
La romance est on ne peut plus présente puisqu’on assiste à trois histoires d’amour. La principale et la seule dont on connaît le dénouement est celle entre Alaric et Willa mais j’ai vraiment apprécié que tout cela se déroule en parallèle du développement de relations entre d’autres personnages, que nous retrouverons sans nul doute dans les tomes suivants. En outre, cela confère une profondeur toute particulière aux personnages secondaires, qu’on est loin de retrouver dans toutes les romances.
Ce roman ne fait pas non plus l’impasse sur l’action, particulièrement en dernière partie de récit, ni sur quelques scènes érotiques qui restent courtes.
La coqueluche de ces dames est donc un savant mélange de romance, d’humour et d’aventures que je vous recommande sans hésitation.