Lady Olympia a été élue « femme la plus ennuyeuse » sept ans de suite et désespère de trouver un beau parti tant d’années après son introduction à la cour. Seule fille d’une nombreuse fratrie, son mariage est crucial pour assurer l’avenir de sa famille. Aussi devrait-elle se réjouir lorsque le duc Ashmont, libertin notoire, lui demande sa main.
Toutefois, la jeune femme ne se sent aucune affinité avec cet homme alcoolique et débauché. Le jour de son mariage, Lady Olympia réalise qu’elle ne peut faire un sacrifice aussi important. Elle s’enfuit mais est bien vite rattrapée par Ripley, le témoin et meilleur ami d’Ashmont. Celui-ci va tout faire pour la ramener à la raison, alors même que la jeune femme ne lui semble plus si ennuyeuse que cela.
La situation de départ promettait dans mon esprit une cascade d’aventures : une jeune fiancée s’enfuit à quelques minutes de ses noces, dans sa robe de mariée, avec deux ducs sur les talons et un autre comme chaperon. Malheureusement, le rythme retombe vite. On comprend vite ce qui va suivre et, dès lors, les enjeux – comme la survie financière de la famille d’Olympia – ne sont plus si important.
Le personnage de Lady Olympia est convaincant en intellectuelle un peu trop futée pour son bien. On saisit sans mal qu’elle ait pu faire fuir ses prétendants et paraître ennuyeuse alors même qu’elle est pleine de ressources. En revanche, les autres personnages sont un peu moins travaillés, y compris celui de Ripley.
Si vous cherchez une romance historique légère, facile à lire et somme toute distrayante, Le preux chevalier vous plaira sûrement.
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