Le Metalivre, capable de modifier le monde réel, est désormais en possession du redoutable Garibaldi. Le chef des carboneri est prêt à tout pour unifier l'Italie sous la coupe des pazzerelones. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne réussisse à traduire le livre-monde - heureusement scripté en Veldanien - et à l'utiliser à des fins destructrices, aidé de son fils aîné Aris.
Elsa et ses amis Porzia et Faraz sont effarés de la trahison de Leo. Ils ignorent que le jeune mécanicien a offert le Metalivre à son père pour qu'Elsa reste protégée de celui-ci, bien que cette décision lui coûte énormément. Elsa se lance immédiatement sur les traces des Garibaldi, pour récupérer le dangereux Metalivre. Mais la polymathe sera-t'elle de taille face à des adversaires aussi machiavéliques ?
Après quelques rappels de la situation, nous enchaînons rapidement sur la suite du tome précédent. Le récit suit toujours les quatre jeunes pazzerelones, en mettant un peu plus en avant que précédemment les compagnons d'Elsa. Chacun va avoir son rôle à jouer pour déjouer les plans diaboliques de Garibaldi.
Les évolutions des personnages poussent à la réflexion sur les liens de famille et d'amitié, notamment à travers la position de Leo, pris à partie entre ses amis et sa famille (son père est clairement irrécupérable, mais son grand frère Aris ne l'est peut-être pas...), mais aussi par exemple celle de Faraz, qui n'oublie pas qu'il a été adopté.
L'aspect romance, avec tous ces jeunes personnages qui se découvrent des sentiments mutuels, est un peu trop exagéré pour moi, et surtout superflu pour une bonne part car cela n'apporte pas grand chose à l'histoire.
Par contre, j'ai trouvé que les possibilités de la scritpologie sont mieux exploitées dans ce tome que dans le précédent ; on voit les scriptologues s'en servir pour de vrai, comme arme ou comme défense, et avec une grande envergure. Oui, là on se rend vraiment compte de ce que cela pourrait donner entre les mains de scriptologues puissants ! Cela aurait pu être encore plus au cœur de l'action, mais c'est déjà fort intéressant.
J'ai aussi beaucoup aimé l'intrigue autour des actions de la Casa della Piazza, la maison intelligente, qui apporte une touche de tension supplémentaire sympathique.
La fin est un peu abrupte. Certes, on devine comment la situation devrait évoluer dans l'avenir (que ce soit au niveau politique ou sentimental...) mais j'ai trouvé ça vraiment bref. La duologie est cependant proprement terminée, sans réelle question restant en suspens.
Les ficelles sont un peu trop grosses à mon goût, mais je pense que cela plaira certainement aux adolescents à qui cela est destiné, car il y a un joyeux mélange d'action, d'amitié et de bonnes idées.