Les Chroniques de l'Imaginaire

La boite à musique - Higgins Clark, Mary

Glady Harper a redécoré la demeure d’un riche homme d’affaires, Parker Bennett, peu de temps avant qu’il ne disparaisse dans des circonstances mystérieuses, et a reçu une très belle commission pour son travail. Lorsque son fils, Éric Bennett, la contacte dix ans plus tard pour qu’elle l'aide gratuitement à décorer une nouvelle maison, Glady demande à sa jeune assistante de trente ans, Elaine Marsha Harmon, surnommée Lane, de réaliser l’essentiel du projet.

Lane, qui a perdu l’homme de sa vie alors qu’elle était enceinte de sa petite fille de quatre ans, aimerait bien tourner la page. Elle ne tarde pas à être charmée par Éric. Pourtant, son entourage la met en garde : Éric pourrait bien avoir été impliqué dans les arnaques de son père.

On retrouve ici un Mary Higgins Clark classique, où la vie d’une jeune femme indépendante mais un brin insouciante est mise en danger par ses fréquentations. Cette protagoniste, Lane, est agréable à suivre. On compatit vite à ses difficultés : conjuguer sa vie privée et sa vie professionnelle ou encore tourner la page de la mort de son mari tout en veillant sur sa fille.

Les autres personnages sont un peu moins mémorables, y compris ceux suivis par la narration. En effet, une fois n’est pas coutume, si la narration à la troisième personne s’attarde sur le point de vue de Lane, elle suit également d’autres personnages, comme un ancien psychiatre ou des victimes de l’escroquerie de Parker Bennett. Parmi eux, deux agents du FBI et un ancien agent du FBI mènent leur enquête en parallèle et ont donc un rôle très similaire dans l’histoire. C’est un peu dommage car l’on s’y perd. Un ou deux de ces personnages aurait pu être retirés de l’histoire sans lui nuire plus que cela.

On se doute un peu du dénouement, même s’il contient quelques éléments inattendus. Je me suis aussi beaucoup interrogée sur les motivations de certains personnages à ce point du récit et je n’ai donc pas été totalement satisfaite de la conclusion.

Ce n’est pas nécessairement le roman de l’auteure que je recommanderai de lire en premier mais, à défaut d’une intrigue complexe ou d’un rythme haletant, on passe un bon moment à suivre la vie de Lane.