Avocat brillant et carriériste, Adrien Finden est entièrement dévoué à son travail. Il a le goût du challenge et relève un nouveau défi le jour où un homme vient le voir pour défendre son père en appel. Il a été condamné une première fois pour être mêlé à un trafic de drogue après avoir été contrôlé sur la route positif au cannabis avec quelques joints à côté de lui. Adrien Finden n'en revient pas : comment peut-on accuser un homme de trafic de drogue avec si peu d'éléments ? Animé d'un esprit de compétition, Adrien entend bien montrer que lui, contrairement au premier avocat, saura faire entendre raison à la justice.
Ce qu'il ne soupçonne pas, c'est que cette affaire va faire prendre à sa vie une toute autre direction. En effet, les suites du procès vont l'amener à se poser beaucoup de questions, notamment celle-ci : en mettant sa carrière au premier plan, n'est-il pas passé à côté du reste ?
C'est ainsi qu'Adrien va tout remettre en question et renouer avec les personnes qu'il ne voyait plus, qu'il a délaissées en chemin. Il va se rendre compte qu'il a mal placé ses priorités et mettre en oeuvre des solutions pour y remédier.
Bâti sur le modèle des romans feel good, Seul celui qui se perd se retrouve un jour raconte l'histoire d'un homme qui décide de reprendre sa vie en main pour retrouver le bonheur et des valeurs qu'il avait perdus. C'est sympathique, sans être particulièrement réussi. Les enchaînements sont un peu trop faciles, le hasard faisant trop bien les choses pour que cela soit crédible. Il y a quelque chose d'artificiel, de schématisé, sans effet de surprise. Antoine Paje applique la recette du roman feel good sans y mettre les ingrédients qui font la différence. Un roman sans saveur particulière.