Et c’est parti pour l’assaut contre Ky Luck ! Après plusieurs jours de répétition, Glenn et son équipe s’engagent dans un combat désespéré contre le vampire de cinquième rang. Sa puissance est tellement importante qu’une attaque frontale n’a aucune chance, même avec les armes démoniaques. Donc, ils misent tout sur une diversion pour éloigner Ky Luck des suppliciés, et ainsi permettre la libération de la reine Kululu. Cette dernière étant plus puissante que Ky Luck, tous espèrent qu’elle pourra protéger ses libérateurs contre son ex-geôlier.
Malheureusement, Ky Luck n’est pas le commun des vampires. S’il prend à la légère le premier assaut contre lui, il comprend rapidement que la faiblesse des attaques cache une diversion. Et donc, que le but final est la libération de Kululu et de Férid. Il change rapidement de tactique en mettant hors de portée Kululu avant de faire face à ses assaillants, qui seraient en train de périr si Yûichirô ne s’interposait pas. Néanmoins, la puissance qu’il a obtenue grâce aux drogues ne lui permet que de faire jeu égal avec le vampire. Et comme il cherche à protéger son équipe, il subit des blessures importantes au cœur, lui faisant perdre un temps précieux car les drogues qu’il prend ne durent pas longtemps.
Sûr de sa victoire, Ky Luck fait une courte pause pour préparer un nouvel assaut quand Férid, tout juste libéré, l’interrompt dans ses réflexions …
Un monstre, deux vampires et cinq humains dont un perpétuellement accompagné par le fantôme de sa soupirante décédée : quelle étrange équipe ! Et pourtant, les voilà qui s’entendent parfaitement pour mener à bien une attaque contre l’un des vampires le plus dangereux du Japon. Et par-delà cette bataille, permettre à Glenn de concrétiser son rêve fou de ressusciter les personnes qui ont péri lors de la catastrophe qui a décimé la Terre. Le chemin est encore pavé d’embûches. Surtout pour Yûichirô et Mickaël qui découvrent qu’ils étaient manipulés depuis leur petite enfance par une secte lorsqu’ils se trouvaient dans l’orphelinat Hyakuya. Malheureusement, les souvenirs de Yûichirô ont été effacés et même son démon n’arrive pas à savoir ce qui s’est passé, Takaya Kagami se gardant bien de nous dévoiler tous les secrets cachés derrière les murs de l’orphelinat.
Porté par Daisuke Furuya et Yamato Yamamoto, l’univers visuel dark fantasy de Seraph of The End est toujours aussi convainquant. Sauf peut-être au niveau des combats. En effet, j’ai toujours autant de mal à percevoir les différences de puissance des protagonistes et leurs positions. Sur ce point, les romans sont paradoxalement plus clairs que les mangas.
On en découvre beaucoup dans ce seizième tome de Seraph of The End, mais il reste encore des zones d’ombre à éclaircir… Vivement la suite.