Annabelle est l’épouse de Cédric, directeur de clinique, brillant chirurgien orthopédique. Tous les deux forment un couple que tout le monde envie : il a le pouvoir et l’argent, elle a la beauté et l’élégance. Mais tout cela n’est qu’apparence.
Après vingt ans de harcèlement moral de la part de son brillant mari, Annabelle décide de le quitter. Elle n’en peut plus des moqueries incessantes, de l’emprise qu’il a sur elle, ne la laissant rien faire.
Elle quitte les galas, les belles robes, les paillettes, le grand et luxueux appartement et se retrouve sans rien dans une petite chambre de bonne. Elle trouve un emploi dans un bar chic en soirée et la journée elle s’occupe de personnes âgées en leur tenant compagnie. Elle se lie d’amitié avec Albertine, une charmante vieille dame de quatre-vingt onze ans, qui va jouer un grand rôle dans l’histoire.
La jeune femme ne veut pas informer ses parents de sa nouvelle situation et encore moins son frère, Charles. Celui-ci souffre de la maladie de pierre, et vit dans une résidence médicale spécialisée dont les frais exorbitants sont pris en charge par son mari, Cédric, depuis vingt ans.
Celui-ci, ne supportant pas de voir sa femme se rebeller, va justement jouer sur le financement des frais médicaux pour tenter de la faire revenir.
Mais c’est sans compter sur Antoine, l’ex-petit ami d’Annabelle, qu’elle a quitté pour se marier avec Cédric alors que tous deux vivaient un amour passionnel. Antoine n’a jamais compris et sa rancœur vis-à-vis d’Annabelle est toujours forte. Mais elle ne résistera pas devant la détresse d’Annabelle…
C’est un roman agréable à lire, simple, sans prétention, décrivant bien ce qu’endurent les femmes de maris pervers narcissiques. Bien sûr, tout va s’arranger pour Annabelle, Charles et Antoine d’une façon un peu trop prévisible, mais on passe quand même un bon moment de lecture.
