Zsa-Zsa est une jeune femme en fuite. Elle fuit sa vie de jeune romancière, son compagnon, son métier de correctrice et part se réfugier dans une cabane en bois au fond d'une forêt. Elle a l'intention d'y écrire son deuxième roman. Elle veut aussi observer les oiseaux. Elle a un an devant elle.
Dès le premier soir, elle se connecte sur internet pour s'acheter une jolie tenue (elle doit passer à la télé pour une émission où elle parlera de son premier livre). Sur un site connu de ventes aux enchères, elle tombe sur un blouson qui lui plait, mais surtout, c'est le texte accompagnant la photo et décrivant le vêtement qui l'interpelle. C'est poétique, maladroit, mais original.
Tous les samedis, une nouvelle pièce apparaît avec un petit texte écrit par Kat-Epadõ, le pseudo d'une jeune Japonaise.Toutes les semaines, elle va scruter les annonces de la jeune femme puis va lui écrire en lui confiant son admiration pour ses petits textes qu'elle est probablement la seule à lire.
Petit à petit, les deux jeunes femmes vont échanger, se confier. Au fil des semaines, Sayo va raconter sa vie étrange et compliquée.Jusqu'au jour où Sayo va débarquer dans la cabane, expliquant à Zsa-Zsa qu'elle est probablement poursuivie. Les deux femmes prennent la fuite.
C'est un petit roman étrange, à l'écriture poétique et belle. Le personnage de Sayo est mystérieux, difficile à cerner. D'ailleurs le mystère restera entier jusqu'à la fin.
J'ai lu ce roman d'une traite, non parce qu'il m'a passionnée, mais parce qu'il est court, facile à lire, que l'écriture est agréable. Mais en toute franchise, je ne pense pas en garder un souvenir impérissable. Les deux femmes restent trop mystérieuses, et on termine le livre en se disant "Ah, tout ça pour ça". Les oiseaux ne sont finalement que très peu présents, tout tourne autour de la relation étrange qui se noue entre les deux femmes.