Tomoatsu Naoe, chiropracticien, continue son combat pour faire maigrir des créatures naturelles d’un autre monde : elfe, elfe noir, ogresse, mandragore… Les femmes ayant besoin de ses services sont nombreuses et très envahissantes, surtout Erufuda l’elfe, qui n’hésite pas à s’inviter chez lui. Le jeune homme aurait pourtant bien besoin d’aide lui-même car, malgré ses exercices et son régime d’ascète, lui aussi grossit.
Ce deuxième tome de la série continue tout d’abord sur la lancée du premier volume. On découvre ainsi deux autres créatures surnaturelles féminines en proie à des problèmes de poids. Contrairement au premier tome, l’ajout de nouveaux personnages demeure toutefois limité. Une bonne moitié des chapitres se consacre plutôt à l’approfondissement des relations entre les personnages déjà présentés, le plus souvent sous forme de rivalités entre les créatures. Mon chapitre préféré, et pour être honnête, le seul que j'ai apprécié, voit par exemple chaque femme raconter une histoire d’épouvante qui n’est effrayante que pour elle-même.
Les relations entre Erufuda et Naoe se développent également un peu plus à la suite du problème de poids rencontré par le jeune homme. C’est appréciable puisque ces deux personnages sont après tout les héros du manga mais qu’ils ont trop souvent tendance à être noyés dans la masse de personnages au sein des autres scènes.
Le style d’humour reste similaire. À part le caractère un peu plus fin de cet humour dans la scène des histoires d’épouvante, il reste focalisé sur du comique de situation et la représentation graphique de corps féminins presque entièrement dénudés et plus ou moins replets. Scènes de piscine ou de bain, tout est bon pour montrer ces créatures nues mais, même dans des scènes a priori anodines, l'auteur-illustrateur s'arrange pour qu'une culotte craque ou que des vêtements s'envolent.
Enfin, les conseils diététiques sont de nouveau présents mais moins fréquents que dans le premier tome.
Pour résumer, comme son prédécesseur, le deuxième tome de 50 nuances de gras plaira encore une fois en priorité aux amateurs de corps féminins bien en chair. Les autres risquent de trouver le tout un peu lourd.