La vie semble sourire à Polly Waterford. Depuis la retraite de Mme Manse, la propriétaire des deux boulangeries de la petite ville insulaire de Mount Polbearne, elle a carte blanche pour gérer ces commerces comme elle l’entend. Elle a également fait l’acquisition d’un logement de rêve, le phare de l’île, et y vit avec son charismatique petit ami américain, Huckle, et son macareux domestique, Neil. Elle entretient des relations d’amitié avec la plupart des habitants du village et peut également compter sur la magnifique demeure de son riche couple d’amis, Kerensa et Reuben.
Malheureusement, Mme Manse vient à mourir et son neveu, Malcolm, se montre tout sauf compréhensif. En tentant de réaliser un maximum de profit avec les boulangeries, c’est tout le petit monde de Polly qu’il perturbe.
Une saison à la petite boulangerie est la suite de La petite boulangerie du bout du monde. Après un début idyllique, Polly et Huckle vivent une descente aux enfers. Si l’élément déclencheur est caricatural, un homme souhaitant le profit au détriment de la qualité, on est néanmoins curieux de savoir de quelle manière nos héros vont se tirer d’affaire. Autant dire que la route n’est pas simple et, même si l’on se doute que tout finira bien, on se demande sincèrement s’ils ne vont pas y laisser des plumes en chemin. Les différents rebondissements, de même que les solutions mises en œuvre, sont donc bien trouvés et permettent de tenir le lecteur en haleine.
Le roman comporte également des intrigues secondaires sur des personnages gravitant autour de Polly et Huckle. Celles-ci sont également bien choisies, notamment celle concernant Kerensa et Reuben ou celle mettant en scène Selina, veuve d’un ancien amant de Polly. Toutes ces histoires en parallèle, de même que les références aux autres villageois, étoffent l’univers créé par Jenny Colgan et contribuent à rendre Mount Polbearne vivant.
Comme dans le tome précédent, on retrouve en fin d’ouvrage des recettes de pains pour partager un peu plus la passion de l’héroïne. Je trouve cette petite note sympathique, même si je n’ai pas encore pris le temps de me lancer dans la réalisation d’une de ces recettes.
Je conseille de lire cet ouvrage après avoir découvert le premier tome, pour une meilleure immersion. Je le recommande donc à tous ceux qui ont aimé le premier ouvrage, qui cherchent une lecture légère et sympathique et, bien sûr, qui aiment le pain ou les Cornouailles !
