Daphnée MacLeod est courtisée à la fois pour sa beauté et pour sa formidable dot. Afin d’éviter un mariage arrangé, elle a couché avec l’héritier du comté, le séduisant Norris Sutherland. Depuis, sa réputation est ruinée mais elle reste convoitée par des hommes qui ne reculent pas devant la violence pour obtenir sa main. Norris ne quitte plus non plus ses pensées.
Norris Sutherland est dans un état singulier depuis sa nuit avec Daphnée MacLeod. Ce coureur de jupons invétéré ne parvient plus à coucher à droite à gauche comme il en avait l’habitude. Il décide de se rendre auprès de Daphnée pour déterminer l’origine de son mal.
Au risque de nous aimer est le deuxième tome de la série des Sutherland. S’il se situe dans la continuité de l’histoire narrée dans le premier volume, qui s’achève d’ailleurs presque sur la nuit passée entre Daphnée et Norris, il emprunte un registre assez différent. Exit les longues explications historiques et intrigues politiques capillotractées qui m’avaient tant agacée à la lecture du premier tome ! L’histoire est ici beaucoup plus simple et centrée sur la romance entre les deux protagonistes.
On y découvre comment Daphnée vit la perte de sa réputation et l’image qu’elle renvoie désormais aux autres et comment Norris s’affranchit peu à peu de sa loyauté envers son père pour affirmer ses propres choix en matière de vie amoureuse. L’ouvrage se compose de deux grandes parties qui se concluent chacune par des scènes d’action. La première, dans le clan MacLeod, tourne autour d’un désir d’un chef de clan voisin de s’emparer de Daphnée. La seconde inverse les rôles, Norris étant alors celui pris au piège de manigances pour le forcer au mariage. Si cette construction manque de subtilité, elle a l’avantage d’impulser un rythme au récit qui sans cela reposerait sur une galerie de scènes érotiques un peu trop nombreuses à mon goût.
Au risque de nous aimer plaira aux amateurs de romances écossaises mais sera sans doute plus appréciée de ceux ayant déjà eu le premier tome entre les mains.
