Dans le quartier d’Aichi, plusieurs collégiennes ont été violées et tuées dans des love hôtels. La police garde secrètes plusieurs informations importantes sur ces meurtres. Telles que le nombre réel de victimes – vingt – et aussi le fait qu’elles aient été assassinées dans ce qui semble être un rituel de sorcellerie puisque les cadavres sont retrouvés dans des pentacles. Mais elle cache surtout le fait que c’est un jeune sorcier de quinze ans qui mène l’enquête.
Cet adolescent n’est autre que Glenn Ichinose, futur chef du clan de l’Ordre de la Lune Impériale. Entraîné depuis sa petite enfance à l’art de la sorcellerie et au maniement du sabre, il se débarrasse facilement du démon qui sommeillait dans le dernier cadavre découvert par la police. Puis il brouille la barrière magique posée sur la ville et retourne la malédiction sur le lanceur de sorts, ce qui lui permet de savoir où il se terre. Voyant que le lanceur de sorts n’est rien d’autre qu'une jeune fille sous l’emprise d’une ancienne malédiction, il la sauve en utilisant une autre malédiction au lieu de la décapiter sous les yeux de son grand frère.
Quelques jours plus tard, Glenn fait sa rentrée dans le lycée Shibuya 1, un lycée d’apparence tout à fait normale, mais en fait, un lycée réservé à des enfants ayant déjà des dispositions pour la sorcellerie. Alors qu’il n’a pas encore franchi l’enceinte du lycée, il subit les brimades de certains élèves et, contre toute attente, il les laisse faire…
C’est ainsi que débute l’histoire de Glenn Ichinose – La catastrophe de ses 16 ans. Cette adaptation en manga d’un préquel publié depuis deux ans reste fidèle à l’univers de Seraph of the End, subtil mélange entre un monde contemporain et de la sorcellerie. Dès les premiers chapitres, le poids de la hiérarchie entre des clans centenaires, reste d’un Japon féodal, éclate à la figure du lecteur. De même que la différence de vitesse et de puissance entre les adolescents, issus de familles plus ou moins prestigieuses. You Asami fait un travail admirable et bienvenu de ce point de vue, car j’ai toujours trouvé que sous la plume de Yamato Yamamoto, ce point est plutôt mal rendu. D'ailleurs, elle réussit très bien à rajeunir les protagonistes tout en ajoutant un style sexy au design original.
Si ce manga est plaisant, son intérêt reste limité aux personnes qui n’auraient pas lu les romans, ce qui est dommage car ils sont parfaitement complémentaires à la série principale.
