Kurasame s'introduit discrètement dans la forteresse de l'empire de Milites dans le but d’éliminer son chef suprême, le maréchal Cid. En pénétrant dans un des hangars, il découvre qu'il est tombé dans une embuscade. Sous le feu des armes adverse, il se réfugie derrière un pilier et il est stupéfait de découvrir des soldats de Rubrum aidant ceux de l'empire de Milites. Il commence à ployer sous le nombre des assaillants, quand il reçoit l'aide providentielle de Miwa. A eux deux, ils arrivent à se défaire des guerriers et des machines ennemis puis à s’échapper de la forteresse, bien que Kurasame soit gravement blessé et doive être soutenu par Miwa.
Apercevant Kotetsu, Miwa délaisse Kurasame pour se précipiter à sa rencontre. Avant même qu’elle n'ait pu comprendre ce qui se passe, Kotetsu lui assène un violent coup de couteau à l'abdomen. Miwa s'écroule sur le sol, mortellement blessée. Puis, il se précipite sur Kurasame qui n’arrive pas à esquiver complètement l’attaque de Kotetsu. Toujours sous le choc, Kurasame s’apprête à recevoir un coup mortel quand Glenn, sorti de nulle part, s’interpose entre eux.
Kurasame étant toujours affaibli, un duel s’engage entre Kotetsu et Glenn. Habile stratège, Kotetsu perçoit qu’il ne prendra pas le dessus sur Glenn par la force brute de ses sorts. Alors il lance un sort de foudre pour achever Miwa, forçant Glenn à baisser sa garde pour la protéger…
La mission des quatre champions de Rubrum, l’élimination du chef ennemi, vire au cauchemar. Les dissensions vont en s’amplifiant, transformant la mission originelle en combat fratricide dont on sait déjà que Kurasame sera le seul survivant. Cette bataille lui laissera de profondes cicatrices, tant physiques que morales. En effet, dans ce monde où une personne qui meut disparaît purement et simplement de la mémoire de ceux qui l’ont connu, ce drame ne provoque aucune émotion. Ce phénomène est parfaitement exploité par Takatoshi Shiozawa qui transforme ce qui pourrait paraître à certains d’entre nous une bénédiction, en une malédiction pour Kurasame. Sachant qu’il a perdu des compagnons, il consacre tous ses efforts pour conserver leurs mémoires sans y parvenir.
Pour cet ultime tome, Takatoshi Shiozawa gomme également les défauts qui m’avaient gênés lors des tomes précédents, c’est-à-dire les yeux décolorés et les visages vides. Cette fois, lorsqu’ils apparaissent, c’est tout à fait justifié par la perte de mémoire de Kurasame.
Ce tome, réussi sur le plan scénaristique et graphique, conclut magnifiquement cette courte série, préquelle du jeu Final Fantasy Type 0.