La jeune Miyo s'épanouit depuis qu'elle travaille dans la boutique Vingt, auprès de Momotoshi. Il faut dire qu'enfin elle trouve des gens qui la prennent au sérieux, contrairement à son oncle et sa tante pour qui elle n'est encore qu'une enfant. Et puis, Momo est vraiment fascinant, avec ses mystères et son excentricité ! Celui-ci travaille activement : Non content d'importer des produits venant d'Occident, il voudrait également exporter des produits japonais en Europe...
Ce deuxième tome m'a semblé moins centré sur les nombreux objets merveilleux vendus à la boutique Vingt que sur l'évolution des relations entre les personnages. Miyo grandit à toute vitesse et ressent ses premiers sentiments de femme, étant en train de tomber amoureuse de son patron. Celui-ci est à mille lieues de ça, obnubilé par le souvenir d'une belle jeune femme rencontrée pendant son séjour à Paris. Par contre, il noue des liens de plus en plus serrés avec sa vraie mère, Kei Oura, qu'il invite à participer à son entreprise. J'en passe, mais l'intérêt pour la série reste entier devant toutes ces petites choses qui donnent vie aux protagonistes.
L'aspect historique, s'il m'a semblé moins mis en avant, n'en est pas moins présent. On découvre des objets, la manière dont les choses se passaient à l'époque au Japon mais aussi en Europe. Très intéressant. Petit bémol, de nombreuses notes indicatives sont une fois de plus illisibles, car écrites trop petit).
Les dessins sont encore une fois très réussis, rendant hommage aux personnages mais aussi aux produits de la boutique. C'est joli à regarder, on ne s'en lasse pas.
Vivement la suite !
