Gal, Alfred, Gérard, Daria font tous partie d'une organisation en charge d'éliminer les Vourdalaks, les non-morts. En effet, quand une personne meurt, elle peut revenir sous forme d'un Vourdalak, un être à l'image de la personne décédée, qui se nourrit de l'énergie des vivants.
Le danger vient du fait que l'entourage de la personne décédée, souhaitant garder "en vie" son défunt aimé, va lui fournir de la nourriture en attirant à eux des innocents.
Les Chasseurs, les Traqueurs, les Effaceurs, sous l'égide de la Doyenne, sont organisés en plusieurs groupes, chacun ayant un rôle important à jouer dans la lutte contre les Vourdalaks. Gal est elle-même concernée de près, car son fils, mort noyé jeune, lui revient parfois sous forme de Vourdalak. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle est entrée au sein de l'organisation, car la Doyenne l'a sauvée de l'étreinte affectueuse mais ô combien dangereuse de celui qui n'était plus son fils.
La seule arme permettant de tuer un Vourdalak est un miroir. Mais pas n'importe quel miroir. Il faut savoir l'utiliser, le manier, jouer avec les rais de lumière. Peu de personnes savent les manipuler correctement. Gal fait partie de ces rares personnes, et la Doyenne ne l'a pas choisie au hasard.
Au fil des chapitres, on apprend l'origine de ces monstres non-morts, on assiste à la progression de Gal dans sa quête de la source des Vourdalaks, qu'elle veut tarir définitivement, on découvre le véritable rôle joué par la Doyenne de l'organisation. Tout se met en place petit à petit.
C'est un roman à l'écriture fine et soignée, maîtrisée, presque envoûtante, à l'imagination débordante. Tous les écueils et clichés de ce genre de romans, avec des morts-vivants, sont savamment évités ; il n'y a aucun mauvais goût.
On ne s'ennuie jamais, les surprises s'enchaînent. Plus on avance dans la lecture, plus les chapitres sont courts, car le dénouement est proche. Jusqu'à l'apothéose finale.
Un roman réussi !