Iori Sengoku, vainqueur du grand tournoi Unabara, est surnommé le guerrier sans égal car il est le meilleur bretteur de sa génération. Ran, une jeune femme éprise d’arts martiaux, rêve de s’affranchir des codes qui lui intiment de se marier au lieu de combattre. Elle souhaite même pouvoir un jour se mesurer à Iori. Quand un nouveau tournoi, le tournoi de Shogunat, est annoncé, Ran décide de partir avec son frère et Iori et d’assister au combat.
Je ne suis d’ordinaire pas fan des mangas tournant autour de combats mais je me suis laissée prendre au jeu de celui-ci. Ce premier tome est en effet très bien réalisé. On découvre tout d’abord deux personnages dont on a tout de suite envie de suivre les aventures : Ran, jeune, naïve et talentueuse, et Iori, encore plus talentueux, blasé et énigmatique. Les dessins parviennent à rendre efficacement les personnalités de ces deux protagonistes, que ce soit l’enthousiasme de Ran ou l’aura charismatique et mystérieuse entourant Iori. Par comparaison, le frère de Ran, Zenmaru, est plus terne mais fait de toute manière surtout figure de pitre de service.
La construction du manga est équilibrée : On alterne les phases de combat, à la chorégraphie intéressante et aux dessins clairs et précis, et les phases d’interactions entre les personnages, aux enjeux bien posés et aux dialogues efficaces.
Bien qu’il s’agisse d’un spin off de Gamaran, il n’est pas nécessaire d’avoir lu cette série pour se plonger dans ce premier volume de Gamaran : Le tournoi ultime. À conseiller aux amateurs du genre !