Alors que Nävis appréhende de dangereux métamorphes, elle embarque également un dossier secret qu'ils étaient en train de manipuler. Surprise : Il y a dedans un fichier la concernant ! Une fois piraté, elle découvre qu'il s'agit d'une archive retraçant l'histoire du vaisseau Juniville 08 avant sa destruction à proximité de la planète où elle-même a grandi. L'histoire de son origine, en somme.
Après trois ans d'attente, voici enfin un nouvel épisode de Sillage. On ne va pourtant pas y retrouver Nävis et ses amis, qui n'ont droit qu'à quelques pages en introduction / conclusion de l'ouvrage. Le récit s'intéresse exclusivement aux événements datant de juste avant la naissance de Nävis. On y découvre un vaisseau de colonisation dirigé par une société supra-humaine, qui utilise des esclaves humains comme main d'oeuvre. Ces humains ornés de bandes blanches, à l'image de Nävis, sont élevés comme du bétail, asservis par la force et globalement traités comme quantité négligeable. Une situation qui n'a évidemment rien pour leur plaire...
J'ai trouvé ce tome moins bourré d'action que les précédents, mais aussi beaucoup plus simple dans son intrigue générale, qui pour une fois est totalement compréhensible. C'est l'histoire d'une oppression et d'une rébellion, donc ça ne manque pas de rebondissements, mais les enjeux sont relativement faciles à appréhender, ce que je trouve agréable. Ce n'est pas aussi prenant que les premiers tomes de la série, mais c'est un épisode honnête pour tous les amateurs de space opera.
Les dessins sont un peu froids et figés, à l'image des supras qui sont sur le devant de la scène. Cela reste néanmoins globalement agréable à regarder.
Pour moi, ce n'est pas le meilleur des tomes de la série, mais il a le mérite d'ouvrir clairement des nouvelles possibilités pour relancer les aventures de Nävis dans de prochains tomes.