Les Chroniques de l'Imaginaire

La Reine des Neiges (La Reine des Neiges - 2)

Si tout semble aller pour le mieux dans le royaume d'Arendelle, la reine Elsa est cependant troublée par une voix mystérieuse qui semble l'appeler, et qui lui évoque les histoires que leurs parents leur racontaient le soir avant de les endormir, Anna et elle. Quand Arendelle est touchée par les quatre éléments déchaînés, elle comprend qu'il est temps de mettre au jour les secrets du passé. Elle part pour la forêt enchantée, accompagnée de sa sœur Anna, de Kristoff et son renne Sven et du bonhomme de neige Olaf.

On ne présente plus le film d'animation La Reine des Neiges, immense succès planétaire. Après six ans, voici donc la suite, qui est proposée en salle, contrairement à la majorité des suites Disney qui arrivent plutôt directement en vidéo.

Nous avions quitté deux jeunes filles, nous retrouvons deux jeunes femmes. En six ans, les deux sœurs ont mûri mais leur amour sororal est toujours aussi fort. Elle se lancent dans l'aventure pour comprendre l'origine de la brouille de leur royaume avec le voisin. Celui-ci, où la magie des éléments appartient au quotidien, est entouré d'une barrière de brouillard infranchissable depuis de sombres événements datant de l'époque où le le grand-père des deux sœurs régnait encore sur Arendelle. Action et danger, amitié et acceptation, tout y est pour passer un bon moment. Sans oublier une bonne dose d'humour, principalement assuré par les interventions décalées (et souvent un peu lourdes, hélas) de l’inénarrable Olaf.

Côté graphique, c'est juste magnifique. Les décors semblent presque réels, l'incarnation des quatre éléments est sublime. Mention spéciale pour la petite salamandre qui incarne le feu, mignonne à craquer, et pour l'indomptable cheval d'eau que va chevaucher Elsa dans une scène à couper le souffle. C'est presque les personnages, avec leurs proportions exagérées (surtout les yeux trop gros), qui détonnent le plus dans le paysage, en fait ! Quoique les cheveux désormais portés lâchés des deux sœurs et les tenues toujours époustouflantes d'Elsa rattrapent bien la chose...

Les chansons, elles, sont un peu trop omniprésentes. Surtout au début, où elles s'enchaînent parfois sans même laisser à l'histoire le temps d'avancer un peu, ce qui fait qu'on attend impatiemment qu'il se passe enfin quelque chose. A noter une chanson qui détonne dans le lot, celle chantée par Kristoff dans une parodie kitsch qui surprend un peu.

Alors, pari réussi ou pas ? A voir les yeux brillants de toutes les petites filles à la sortie de la salle, nul doute que le film ait conquis son public !