Kôji fait coup sur coup deux rencontres inattendues et un peu curieuses. D'abord, il est abordé par Masahiro, le père de Daichi : celui-ci n'aime pas beaucoup que Kôji rencontre son épouse, mais il s’inquiète pour son fils qui n'a aucun ami et encourage donc Kôji à continuer à le fréquenter. Ensuite, Kôji rencontre Matsuri, le propriétaire de Gontaro (le chien qui tient souvent compagnie à Daichi), qui semble lui aussi au courant du pouvoir spécial que partagent Kôji et Daichi (entendre les pensées de ce qui nous entoure) et s'y intéresse !
On continue à suivre Kôji, qui a désormais accepté ce pouvoir qu'il avait enfant et qui lui est revenu récemment. Alors qu'il avait toujours envisagé cela comme une malédiction, il réalise que ce pouvoir peut aussi être utile. Il est conforté dans ses réflexions par ses deux amis Yûsuke et Tamaki, qui acceptent sa situation peu ordinaire sans sourciller.
Il s'attache également de plus en plus au petit Daichi, et s'implique beaucoup pour que le petit garçon s'ouvre aux autres et se fasse des amis. Mais si Daichi est ravi de jouer avec Kôji, qu'il idole, et avec les amis lycéens de celui-ci, ce n'est pas encore gagné avec les enfants de son âge, avec lesquels il ne se pense rien en commun.
Comme dans le premier tome, le rythme est lent et permet de bien apprécier la douceur de cette relation naissante, sans que l'on s'ennuie pour autant car le récit est émaillé de petits faits de tous les jours. On se régale avec cet excellent manga, tout en douceur et en poésie !
