Les Chroniques de l'Imaginaire

La magie de Noël - Balogh, Mary

Près de huit ans auparavant, Judith n’a pu se résoudre à épouser l’intimidant noble auquel la destinait sa famille. Elle s’est enfuie avec un autre homme, Andrew, débauché notoire, avec qui elle a eu néanmoins deux enfants, Rupert et Kate. À la suite de la mort de son mari lors d’une énième beuverie, Judith décide de reprendre sa vie en main et se rend à Londres pour l’hiver avec sa belle-sœur, Amy, célibataire endurcie. La petite famille ne tarde pas à croiser la route de Max, dont la présence trouble toujours autant Judith mais qui plaît beaucoup à Amy et aux enfants. 

Max, marquis de Denbigh, ne se remet toujours pas d’avoir été quitté par l’amour de sa vie, Judith. Quand il la croise par hasard lors d’une soirée mondaine, il se jure de la faire souffrir autant qu’il a souffert par sa faute. Il décide de se rapprocher de sa famille pour la séduire avant de la laisser tomber à son tour. C’est sans compter sur l’affection qu’il ne tarde pas à ressentir réellement pour ses enfants et sa belle-sœur et l’attirance qu’il ressent toujours pour la jeune veuve.

Mary Balogh nous entraîne dans une romance de Noël très mignonne qui fait la part belle aux activités typiques de cette saison festive en Angleterre : village de Noël, patinage, promenade en traîneaux, cantiques… Les protagonistes vont de réjouissances en réjouissances. Le tout est plein de bons sentiments. Le désir de vengeance de Max est bien évidemment mis à mal par toutes ces festivités. Et ce d’autant plus que ce héros fait un peu trop figure de chevalier blanc pour que l’on prenne ses menaces très au sérieux. L’héroïne est un peu plus insaisissable. On ne comprend pas vraiment pourquoi son choix s’était porté sur Andrew. Ses interactions avec les enfants lui donnent heureusement un peu plus de chair. Les personnages de Rupert et Kate sont en outre mignons comme il se doit.

L’ouvrage contient une autre romance que j’aurais aimé voir plus détaillée, celle mettant en scène le personnage d’Amy. La belle-sœur de Judith offre un personnage intéressant : une ancienne enfant malade brimée par sa famille et contrainte de faire une croix sur sa volonté de créer son propre foyer.

Le dénouement de ces deux romances arrive un peu trop vite. Tout se finit (trop facilement) bien qui finit bien mais on n’en attend guère plus d’une romance de Noël.

Pour résumer, La magie de Noël satisfera les amateurs de romance bon enfant et de Noël.