Contre toute attente, Cullen a été désigné par son grand-père pour lui succéder à la tête du clan sur l’île d’Islay. Cullen doit apprendre à gouverner au milieu d’un contexte politique explosif, où les Anglais sont à l’affût de la moindre incartade pour s’emparer du pouvoir. Quoi qu’il fasse, ses oncles, héritiers déçus, semblent mécontents.
Quand une jeune femme blessée s’échoue sur l’île, ces derniers font tout pour le convaincre de ne pas la secourir ou de la livrer aux Anglais. Cullen décide néanmoins de suivre son cœur, quitte à risquer la survie de son clan. Il pourra heureusement compter sur l'aide de ses cousins, de sa mère et de ses amis pour déjouer les dangers qui menacent l'énigmatique jeune femme.
Le charmeur de l’île d’Islay est une romance sans prétention, à l’intrigue assez simple, mais très agréable à lire. Nul besoin d’avoir lu le volume précédent de la série pour comprendre celui-ci, même si quelques personnages du premier tome refont une apparition.
Si le déroulement de l’histoire en lui-même demeure conventionnel, l’auteure sait rendre ses personnages attachants, ce qui s’avère être un atout de taille pour ce genre de littérature. Le personnage de Rose, la jeune fille échouée, offre matière à s’interroger, d’autant plus qu’elle a évidemment perdu la mémoire. On assiste à quelques révélations bien trouvées sur son passé, qui apportent une touche tantôt d’humour, tantôt de suspense au récit. Anglais, Français, Écossais, on se demande bien d’où pourra provenir le danger. Les scènes d’action sont d’ailleurs bien écrites quoiqu’un peu rapides.
En conclusion, on aurait pu souhaiter un livre un peu plus touffu. Pour autant, Le charmeur de l’île d’Islay coche toutes les cases d’une bonne romance historique : des personnages principaux attachants, un contexte historique intéressant, un peu d’humour, une histoire d’amour évidente à la conclusion heureuse, enrobée de mystère et de danger.