Séverine de Cabrillac et sa sœur Justine ont perdu leurs parents lors de la révolution française. Heureusement, William Doyle, chef des services secrets britanniques, les a recueillies et élevées comme ses filles. Forte de ses enseignements, Séverine a décidé une fois adulte de travailler pour les renseignements militaires durant les guerres espagnoles.
Dix ans après, elle reste une figure connue du monde de l’espionnage et de l’armée, même si elle a depuis bien longtemps troqué son emploi d’espionne pour celui de détective. Son passé la rattrape quand Raoul Deverney s’introduit, de nuit, dans sa chambre, pour lui demander d’enquêter sur la disparition d’une fillette.
Belle comme la nuit est une romance au rythme haletant. Meurtres, menaces d’attentat, filatures, messages secrets et vols sont en rendez-vous et on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. On se laisse immerger avec plaisir dans ce monde redoutable mais néanmoins doté de personnages au cœur tendre, trop peut-être pour être crédibles. Qu’importe puisque ce sont surtout les histoires d’amour que recherchent les lecteurs de romance !
L’intrigue est bien sûr cousue de fil blanc : Séverine et Raoul vont finir par s’aimer, malgré leurs réticences mutuelles. Pour vivre cet amour, l’une devra faire le deuil d’un premier amour et de trahisons et l’autre accorder son pardon et sa confiance. On ne comprend pas véritablement comme la magie s’opère, ce qui est sans doute le point faible de cet ouvrage. Sa lecture reste néanmoins plaisante.
Belle comme la nuit plaira à tous ceux qui rêvent de voir une espionne s’éprendre d’un voleur et vice versa mais aussi plus généralement à ceux qui recherchent une bonne dose d’aventure dans leur romance. Pour ne rien gâcher, il s'agit d'un tome pouvant être lu indépendamment du reste de la série Spymasters.