Rien ne va plus pour Erufuda, l’elfe adepte de frites. Sa tante débarque tout droit de sa dimension avec pour objectif de la ramener chez elles. Pour cela, Erufuda devra se soumettre à un entraînement plus dur que jamais et qui semble extrême même à Naoe.
Ce tome reprend tous les ingrédients des tomes précédents, tant au niveau de sa construction que de son esthétisme : le volume se découpe toujours en plusieurs petites aventures et les corps plantureux et dénudés sont toujours omniprésents, de même que la nourriture et les quelques conseils sportifs prodigués par Naoe.
Quelques nouveautés sont cependant à l’ordre du jour. Le rythme d’introduction de nouveaux personnages se ralentit, ce qui est plus qu’heureux car on commençait à se perdre au milieu de toutes ces créatures fantastiques. Cela permet d’ailleurs de mieux développer certains de ces personnages, comme celui de l’elfe noir par exemple. L’humour est moins centré sur la nudité des protagonistes. J’ai même apprécié la lecture des deux derniers chapitres, où les personnages conservent la majeure partie de leurs vêtements, et qui reposent sur des éléments comiques un peu plus subtils. Cela m’a surpris car je partais avec un a priori négatif, la lecture du reste de la série m’ayant jusqu’alors surtout exaspérée.
Avec ce tome 4, la série adopte un rythme de croisière et développe davantage ses personnages. Il s’agit indiscutablement du meilleur tome de la série jusqu’à maintenant.