Personne ne connaît Asa Asada. Dans une famille d'une dizaine de personnes, il est difficile de se démarquer. Le seul à la reconnaître, c'est Shôta, un collégien qui s’entraîne pour avoir la médaille d'or de course au prochains jeux olympiques, mais il s'en souvient seulement car elle court plus vite que lui.
Aujourd'hui encore, sa mère va avoir un enfant et il aura sûrement un magnifique prénom comme Yayoi, Hazuki, Jinichi, Yoshiji, Reizô, Satoshi, Satsuki ou encore Mutsuki... Enfin, comme tous ses frères et sœurs sauf notre héroïne dont le prénom signifie simplement "matin" car c'est à ce moment qu'elle est née.
En revenant de chez le médecin qu'elle est aller chercher pour aider sa mère, Asa se fait kidnapper. Le pauvre homme a seulement besoin d'argent et, la prenant pour la fille du docteur, l'a capturée. Il se révèle avoir fait la guerre comme pilote de bombardiers. Il était un chevalier du ciel mais maintenant, il n'a plus de travail et ne peut pas se payer de licence de pilote.
Nous sommes en 1959 au port de Nagoya et, en ce jour, un horrible typhon ravage la ville. Asa et son kidnappeur Haruo Kasuga se sont cachés dans les sanitaires, partie de la maison la plus solide, et sont saufs, mais en sortant de leur abri, ils se rendent compte que la ville est dévastée.
Ils entreprennent de passer en avion au dessus de la ville dévastée et de lancer des onigiris et des bouteilles d'eau aux personnes en difficulté en attendant les secours.
Ce manga n'est pas fait pour les adeptes de la baston mais plutôt pour ceux qui aiment les intrigues développées et réfléchies. En effet, l'histoire est bien conçue.
Les dessins sont efficaces. Les cases ne sont jamais en contact et rien n'en sort sauf les kaki moji (onomatopées) et une bulle toutes les trente pages.
Asadora! est un manga intéressant et j'attends la suite non sans une certaine impatience.