Batman et ses Robins sont toujours coincés au Japon médiéval. Après leur première défaite contre le Joker, il est temps pour eux de revoir leur plan d’attaque. Ils peuvent compter sur l’appui des villageois qui ne tardent pas à leur enseigner leur philosophie et leur expertise en arts martiaux.
Le temps presse car le Joker tente de détruire la machine à voyager dans le temps qui a permis leur arrivée dans cette époque. Disposant d’une puissance inégalée à cette époque, le vilain entend bien en profiter encore un peu et même devenir le maître du monde tout entier.
Ce manga est toujours aussi déjanté… Et pour la néophyte que je suis, toujours aussi confus. Je me suis perdue dans les différents Robin et les méchants sous contrôle ou non du Joker et j’ai fini par décider de me laisser porter par l’histoire. Celle-ci avance à une allure assez rapide et enchaîne les scènes d’action.
Chaque Robin affronte un méchant de l’histoire, cependant que Catwoman se réserve Harley Quinn et Batman, le Joker. Ces scènes d’action sont souvent difficiles à suivre. L’absence de décor, le zoom sur certaines parties des corps des adversaires et les angles de vue inattendus empêchent de comprendre exactement qui fait quoi, qui frappe qui et où. Il en ressort une certaine impression de vitesse, un design épuré et une emphase sur les expressions des personnages plutôt bienvenus. Cependant, on s’y perd et, quand on comprend que la majeure partie de l’ouvrage sera constitué de ce genre de scènes, on se sent un peu frustré par ce côté malgré tout brouillon.
On prend néanmoins un plaisir un peu puéril à lire les dialogues grotesques entre le Joker et Batman, que le Joker appelle familièrement « Batounet » et qu’on est donc incapable de prendre au sérieux une seule minute.
En conclusion, je ne suis pas très sûre de ce qu’il s’est passé exactement dans cette série mais cela m’a bien amusée. Nul doute que les fans de l’univers et des arts martiaux y trouveront leur compte !