Noki est un mangaka débutant, qui a la chance de réaliser sa première série. Quand son éditeur lui demande des scènes plus suggestives, il lui affirme qu'il y arrivera, et que le fait d'être puceau ne l'empêche pas de savoir ce qu'il en est. Mais est-ce vraiment le cas ?
Comme il peine à réaliser ses planches dans les temps, son éditeur lui adjoint une assistante, Kanade. Celle-ci est persuadée qu'ils se sont connus dans une vie antérieure, et même plus : le scénario de son manga lui serait inspiré par leur vie antérieure, et ils seraient les réincarnations des personnages du manga. Quand survient Akira, le meilleur ami du jeune homme, il apparaît que celui-ci serait le dernier membre d'un triangle amoureux antérieur !
Kanade a une paire de seins absolument gigantesque. Noki lui demande de l'aide - avec mise en situation - pour mieux dessiner son manga, en expérimentant les sensations de cette énorme poitrine. Akira est jaloux, mais il veut participer lui aussi...
"Rien ne compte plus qu'une grosse poitrine, pas même de rendre ses planches !!". Avec cette phrase imprimée sur la couverture du manga, tout est dit. Au menu ce sera donc grosse poitrine, grosse poitrine et grosse poitrine. Le mangaka puceau nous détaille sans se lasser ses sensations devant cette poitrine si voluptueuse, etc. J'hallucine un peu de savoir que ce manga a été prépublié dans un magazine shôjo, car même s'il contient une romance, ces poitrines démesurées à toutes les pages vont clairement faire plus fantasmer les garçons que les filles (personnellement, j'en avais déjà assez après quelques pages) !
Le scénario mélange la réalité présente et le manga que dessine Noki, où deux moines - l'un gay, l'autre pas - côtoient une jeune fille cachée dans leur monastère. Si l'on excepte que les moines n'ont pas un cheveu sur le crâne, les personnages réels/dessinés sont absolument identiques. Comme les trames alternent sans arrêt, ça fait un peu bazar de sauter sans arrêt d'une histoire à l'autre, même si les deux se répondent.
Un manga au scénario improbable, humoristique pour qui aime ce genre de truc délirant et excessif, et surtout destiné il me semble à ceux qui aiment les poitrines exorbitantes.
