Karluk veut devenir fort et utile pour pouvoir protéger les siens. Aussi a-t'il décidé d'accompagner ses beaux-frères dans les steppes, pour apprendre à chasser, à l'arc mais aussi en fauconnerie équestre. Il espère qu'Amir sera fière et heureuse de l'avoir pour époux, même s'il n'est actuellement qu'un petit garçon bien plus jeune qu'elle !
Et vlan ! La premier chapitre commence par un superbe dessin de bouquetin en gros plan, bouquetin qui est la cible du jeune Amir. On ne se lasse jamais des dessins absolument exceptionnels de Kaoru Mori, et dans ce tome je les ai trouvé particulièrement remarquables car ils mettent à l'honneur les animaux de la steppe : animaux sauvages tels que cerfs ou renards, mais aussi animaux dressés par l'homme tels que chevaux et aigles. Les aigles, notamment, sont particulièrement sublimes. Tout est richement détaillé dans les moindres détails, et vraiment, c'est extraordinaire.
Tout à notre plaisir de suivre à nouveau Amir et surtout Karluk ici, on n'oublie pas pour autant de continuer à s'intéresser à la vie en Asie à cette époque. Ici, on rentre dans le quotidien des nomades qui affrontent le froid des montagnes. A chaque page, on en découvre ainsi un peu plus sur la vie rude mais fascinante de ce peuple.
Dans la deuxième moitié du manga, on laisse de nouveau de côté Amir et Karluk pour revenir suivre les traces de Smith et de son guide Ali. Ils se sont joints à une caravane pour Ankara, mais le voyage prend du temps. Ils vont cependant en voir le bout, et c'est une sacrée surprise qui attend Smith à l'arrivée ! De quoi se réjouir encore plus à l'idée de la suite de son périple... même si celui-ci s'avère de plus en plus dangereux en raison de la guerre qui gronde.
Si certains tomes ont été un peu en deçà des autres, on revient ici au plus haut niveau pour cette série passionnante et somptueusement dessinée. Encore, encore !