Koyomi a terminé l'écriture de la pièce de théâtre que le Conseil des Élèves doit jouer lors du festival culturel. Pour chacun de ses membres, elle a prévu un rôle qui correspond à ce qu'elle perçoit de sa personnalité. Elle a été bien inspirée, particulièrement pour le personnage principal. Ainsi, dans la pièce, Tôkô sera une jeune fille amnésique qui essaie de se reconstruire, mais qui est prise entre les visions différentes d'elle qu'avaient ses proches.
Dans ce tome, Tôkô est toujours sujette aux doutes. Elle se déteste et aspire à être différente, ou plus exactement à devenir telle qu'était sa sœur, qu'elle idolâtrait. Mais ce n'est pas toujours facile. La pièce de théâtre lui fait comprendre qu'une même personne peut avoir de multiples facettes, et elle découvre que sa sœur n'était peut-être pas aussi parfaite qu'elle l'imaginait. Là voilà plus troublée encore que d'habitude...
Yû ne sait plus trop comment se comporter avec Tôkô. Celle-ci l'apprécie pour son indifférence, or elle n'est plus si indifférente que ça, au contraire. Mais elle n'arrive pas vraiment à décider s'il s'agit réellement du début d'un attachement ou pas ! Quant à Sayaka, elle est amoureuse de Tôkô mais n'ose pas se déclarer, et également très troublée par le fait que dans la pièce elle joue l'amante lesbienne de Tôkô !
Les états d'âme de nos héroïnes sont amplifiés par le fait que tout le groupe se retrouve en camp d'été pour préparer la pièce de théâtre. Les trois filles dorment dans la même chambre, vont au bain ensemble, ce qui pose à chacune des problèmes spécifiques en fonction de ses complexes !
L'histoire avance doucement mais sûrement, c'est joli, cela en fait une série fort agréable à suivre.
