Les Chroniques de l'Imaginaire

L'iguane - Ortese, Anna Maria

Daddo est un jeune comte portugais, riche et désœuvré. Il décide de partir en croisière avec son bateau personnel pour trouver des biens immobiliers à acheter, afin de pouvoir les revendre. C'est ainsi que sa mère et lui, ensuite, ont bâti leur fortune. Il a également un autre but, trouver des écrits, de la littérature portugaise encore inconnue, pour pouvoir l'éditer.

Secrètement, il rêve de découvrir un endroit mystérieux qui lui permettrait de donner du piment à son voyage. Son vœu va être exaucé lorsqu'il accoste sur une île inconnue, qui n'est répertoriée sur aucune carte.

Il y fait la connaissance du marquis de Segovia, de ses deux frères, et surtout de l'étonnante Estrellita, sa servante, une jeune femme ressemblant étrangement à un iguane. Pleine de mystères, tantôt elle parait très jeune et très jolie, tantôt elle parait vieille et acariâtre. Parfois elle parle, d'autres fois, elle se cache sous la table pour quémander des miettes du repas qu'elle a elle-même servi.

Daddo va tomber sous son charme. Il voit bien que le marquis la traite mal, et il veut l'emmener avec lui, peut-être l'épouser, qui sait ?

Malgré une très belle écriture, pleine de poésie, c'est un roman que j'ai trouvé très difficile à lire. Les phrases sont longues, rythmées, mais parfois trop longues.

Il est difficile de comprendre les situations, les événements, les scènes racontées tant elles le sont avec beaucoup d'images. Estrellita est-elle diabolique, comme écrit en quatrième de couverture ? Quand, comment, se décide le mariage du marquis ?

Soit j'ai raté les paragraphes traitant de cela, soit je n'ai rien compris.

Le mot qui me vient à l'esprit en pensant à ce livre c'est : abscons.

Une belle écriture, certes, un voyage onirique indéniable, mais encore faut-il y être préparé. Ce qui n'était, semble-t-il, pas mon cas.