Davina MacCallum est désespérée car ses requêtes auprès du Roi n’aboutissent à rien malgré le bien-fondé de ses demandes. Dépositaire d’une histoire familiale complexe, elle est persuadée d’être l’arrière-petite-fille et unique descendante d’un baron dont les terres ont été confisquées par la couronne.
Le Duc de Brentworth, actuel propriétaire des terres, est au contraire sûr qu’elle affabule. Il ne parvient pas à déterminer si elle ment par malice ou par ignorance mais refuse catégoriquement de lui céder la baronnie, qui fut le théâtre d’un événement traumatique de son propre passé.
Quand le Roi annonce qu’il en a assez d’entendre parler de cette histoire et veut les pousser à se marier pour régler le différend, Davina et le Duc décident de mener l’enquête ensemble et d’affronter la vérité quelle qu’elle soit.
La quête de Davina est une romance pleine d’humour : les situations cocasses sont nombreuses et les répliques des personnages mordantes. On prend plaisir à suivre les avancées de l’enquête. Même si on se doute que les protagonistes vont finir par satisfaire (involontairement) leur Roi en tombant amoureux, il est satisfaisant de voir que l’histoire d’héritage n’est pas évacuée comme un simple prétexte mais reste l’un des fils rouges du récit, jusqu’à la fin. Le mystère est aussi bien entretenu et même Davina doute d’elle-même à certains points du récit. Les indices qu’elle trouve sur sa route semblent crédibles même si certains entretiennent habilement l’ambiguïté sur la légitimité de son héritage.
Ce tome est le dernier tome de la série des Ducs décadents, appelée Decadent Dukes Society en version originelle, ce qui explique le grand nombre de couples gravitant autour des protagonistes. On sent que ces personnages sont plus travaillés que de simples personnages secondaires, ce qui sert plutôt la lecture. Je pense qu’il peut être agréable d’avoir lu les autres opus de la série mais que ce n’est pas indispensable, comme souvent avec les romances historiques. Les deux premiers tomes, Les joyaux de la discorde et Sous le charme d’une inconnue ont d’ailleurs déjà été publiés en France par J’ai lu dans cette même collection, Aventures & Passions. Ayant lu ces ouvrages, j’ai particulièrement apprécié de lire les références au journal féminin créé par la protagoniste du premier tome.
La quête de Davina est une romance qui plaira aux amateurs de la plume légère et taquine de Madeline Hunter, et tout particulièrement aux lecteurs des premiers tomes de la série.