Ran a enfin un espoir d’améliorer sa maîtrise du sabre et de participer un jour au tournoi : Iori consent à lui enseigner les cinq techniques de l’école Ôgame. Elle fait la rencontre d’un compétiteur pervers, Kashitarô, qui lui donne une autre piste pour devenir une meilleure sabreuse.
Pendant ce temps-là, le frère de Ran, Zenmaru, se remet de son dernier combat contre le guerrier n°99. Iori, lui, n’a pas le temps de souffler. Son précédent combat a semé le doute dans son esprit. Sa lame se serait-elle émoussée ? Se serait-il affaibli ? Assailli par le guerrier n°54, Ikki Ôbayashi, et par sa dizaine de complices, Iori va devoir mettre de côté ses incertitudes.
Ce tome 5 de Gamaran : le tournoi ultime reprend les ingrédients d’une formule pour le moins efficace : des combats, des personnages torturés, des combats, un peu d’humour et… des combats ! Les combats, ça tombe bien car c’est un peu pour ça qu’on lit la série ! Ils sont toujours aussi bien mis en scène. Emplis de figures mortelles, rapides, sanguinaires, ils mettent une nouvelle fois les protagonistes à rude épreuve. On croit leur heure venue à plusieurs reprises, avant que des retournements de situation spectaculaires ne changent à nouveau la donne.
Pour les amateurs de combats épiques, ce tome-ci sera particulièrement jubilatoire : les adversaires de Iori sont nombreux, avec des techniques d’attaque variées et redoutables. Les personnages évoluent aussi, lentement mais sûrement et surtout suffisamment pour satisfaire les lecteurs à la recherche d’une histoire derrière les combats. L’auteur entretient en outre savamment le mystère sur les véritables motifs de l’organisation du tournoi.
Sur une autre note, les lecteurs de la série apprécieront de retrouver les encarts faits par l’auteur sur les adversaires « vaincus » et les adversaires « invaincus » du tournoi. École, technique de combat, genèse, c’est l’occasion d’en apprendre plus sur eux et sur le processus créatif de Yosuke Nakamaru.
Pour conclure, ce nouveau tome est particulièrement réussi et plaira à tous les adeptes de tournois d’arts martiaux où le spectacle prend le pas sur la vraisemblance.