Seiya fait la connaissance de ses nouveaux partenaires, Mush et Elh, un guerrier et une magicienne du clan dragons. Peu impressionné par leurs capacités, il les rejette fort impoliment malgré les efforts de la déesse Ristarte pour recoller les morceaux. Il n'a pas besoin d'eux et s'en va le prouver sur le champ en affrontant à lui tout seul l'armée de dix-mille zombies qui marche sur la ville !
Dans ce tome, Seiya se montre toujours aussi prudent mais également excellent stratège. Le meilleur moyen d'éviter les ennuis, c'est encore de prévoir toutes les mauvais surprises imaginées par ses adversaires et de trouver à l'avance comment les parer. En plus de son niveau déjà extraordinaire, il utilise la synthèse pour se procurer des armes exceptionnelles. Du coup, Seiya semble se rire du danger et se débarrasse tant de la horde de morts-vivants que de l'invincible bras droit du général démoniaque Death Magra en un tour de main. Cela donne de jolis combats visuellement, mais le suspense est absent tant le héros surclasse ses opposants.
L'humour reste bien présent, porté par les relations entre les personnages. Seiya est désagréable à souhait, mais peut-être pas si indifférent qu'il y paraît. Rista est exaspérée par le comportement du héros, mais malgré tout admirative devant ses capacités et son cœur n'y est pas insensible. Les deux nouveaux chevaliers prennent assez mal l'attitude hautaine de Seiya, mais eux aussi vont finalement s'enthousiasmer devant ses exploits.
Au final, j'ai trouvé ce tome sympa mais plus plat que le précédent. Peut-être faudrait-il que le héros se frotte maintenant à un adversaire qui lui poserait réellement problème, pour maintenir la tension.