Les Chroniques de l'Imaginaire

Rozenn (Rozenn - 2) - Danae, Laëtitia

Suite à l'attaque et l'enlèvement dans sa chambre, Rozenn a rejoint les rebelles de bon cœur, avec la surprise de découvrir parmi eux le prince Cayden et son mentor Rakhashan. Ils font route vers Amadée, la ville cachée qui abrite les rebelles. Elle espère ainsi pouvoir participer à la libération des djinns, asservis sous le joug des dagnirs.
Par contre, le prince Callum, qui a été emmené de force, fulmine... Elevé comme l'héritier du sultan Callahan Maddy, il va avoir un peu de mal à ouvrir les yeux sur le comportement ignoble de celui-ci envers les djinns.

Le deuxième tome reprend l'aventure exactement là où elle s'arrêtait dans le premier tome et enchaîne sans temps mort. On suit toujours de près le personnage de Rozenn, qui va se faire de nouveaux amis, découvrir les secrets des rebelles et revenir affronter les odieuses machinations du sultan. Et démêler ce que son cœur ressent pour de bon...

Les rebondissements sont incessants et il y a beaucoup de rythme, entre les secrets échangés et les coups bas du sultan. Les personnages sont pour la plupart animés de nobles sentiments, s'engageant pour la justice et la liberté, partageant amitié et loyauté.
C'est parfois un peu trop, on apprécierait plus de nuances dans les motivations et actions des protagonistes. Comme l'intrigue d'ailleurs : tout semble si simple ! Ainsi, le prince Callum adopte bien aisément la cause des rebelles, par exemple. Sans compter les "surprises" que l'on avait souvent vues venir de loin.

La duologie souffre donc de facilités, que ce soit dans le manque de profondeur des personnages ou l'enchaînement commode des événements. Pourtant, l'écriture est agréable et la lecture est très fluide, on passe donc un très bon moment de lecture, pour peu que l'on ne cherche rien de plus qu'un bon divertissement. En somme, parfait pour un public young adult amateur de fantasy exotique !

A noter que dans beaucoup d'incises des dialogues, l'inversion sujet/verbe qui est de rigueur en français n'a pas été respectée. Il paraît que Céline faisait de même. Personnellement, cela me heurte tout de même...