Le film d'horreur La Nonne est sorti, et il s'agit de ne pas le louper, lors de son passage dans les salles obscures, pour Kid Paddle et son copain ! Mais comme d'habitude, l'ouvreur veille au grain, et parviendra à déjouer les velléités de ces jeunes gens un peu trop portés vers l'horreur. Et il en sera de même pour d'autres chefs d'œuvre du septième art, comme Doctor Mixor ou encore Rick Kill Bill…
Heureusement, d'autres loisirs sont disponibles pour Kid Paddle, notamment les jeux vidéos (et son avatar de Game Over qui doit toujours sauver cette satanée princesse), les visites dans les boutiques de jouets bizarres, ou l'imagination, notamment sur les expériences passées du père Paddle… Tout un roman à lui seul, notamment avec des tatouages imaginaires, bien loin de la réalité.
Par ailleurs, il n'est pas simple d'être la sœur de Kid Paddle, notamment si on déteste les mugs un peu étranges, souvent horrifiques, ou les jeux de société carrément glauques, dont sont particulièrement friands Kid et ses amis.
Ce seizième tome de Kid Paddle, déjà, tient encore bel et bien toutes ses promesses. J'ai personnellement adoré le voyage du biscuit dans le corps humain, ou cette serpillère issue d'un endroit franchement inattendu, pour nettoyer la salle d'arcade…
Midam s'éclate encore, au propre comme au figuré, à imaginer des situations qui font toujours mouche, même après seize tomes. Un parcours incroyable, qui fera franchement rire toute la famille, jeunes comme adultes… Les dessins de Midam sont toujours empreints de ce mouvement et de cette lisibilité sans faille, avec des planches qui sont franchement variées, et qui mettent en scène tantôt Kid Paddle, tantôt le père ou la sœur de ce dernier, ou encore l'avatar, qu'on retrouve avec plaisir ici, même si on a droit régulièrement à ses exclusivités dans la série Game Over.
Pour moi qui suis un grand fan de jeux vidéos, cette série reste un pur bonheur, un moment jouissif qui ne peut que faire du bien, à l'heure où démarre ce satané reconfinement...
