A la tête de ses fidèles chevaliers originaires de la province d'Alexis, Léonate élimine les bandits qui sévissent dans l'Empire de Klaud. Armuré de noir, monté sur un destrier sombre également armuré, le prince bâtard convainc par sa fougue mais aussi sa bienveillance. La stratégie est payante, et l'image publique désastreuse du "prince vampire" s'embellit peu à peu.
Rien de tout cela ne serait possible sans l'aide financière d'Alan, l'ami d'enfance de Léo, qui a succédé à son père comme comte d'Eïdonia. Le prince Schardt, bien plus proche du trône que son demi-frère Léonate, décide de priver celui-ci de sa nouvelle notoriété en s'attaquant à son ami et allié. Il encourage le malveillant Keynes, héritier de la province de Kriméria, à lever des troupes contre Eïdonia...
Après un premier tome introductif, nous sommes maintenant dans le vif du sujet, avec un Léonate de plus en plus assuré. L'opinion du peuple évolue au fil de ses exploits, son plan de réhabilitation est en bonne voie.
Le mangaka en profite pour nous proposer des épisodes plus légers entre Léo et ses compagnons, notamment la belle Sheala qui a très clairement un faible pour le héros.
On retombe cependant bien vite dans l'intrigue politique principale. Cette fois en s'intéressant à Alan et à ce qui a forgé son caractère : on le découvre ainsi plus jeune, en famille avec ses parents et sa sœur, faisant sa première rencontre avec la maison Kriméria ou avec le jeune Léonate... Là encore, c'est un personnage aux sentiments très nobles, que l'on a plaisir à accompagner.
Moins de grandes batailles, plus d'approfondissement de l'histoire, et ce avec une touche d'humour plus prononcée : le mélange est bien dosé, et j'ai pris grand intérêt à ce deuxième opus. Les dessins sont toujours aussi chouettes, agréables et expressifs à la fois. Voilà une série qui démarre franchement bien !