En un instant, leur vie a basculé. De simples lycéens, ils sont devenus les nouveaux héros du royaume de Laytice où ils devront combattre et éliminer le roi démon. Lors de la distribution des rôles, Akira Oda devient un assassin, mais il ne tarde pas à se rendre compte que ses statistiques et son niveau ne sont pas du tout les mêmes que ceux de ses camarades. Il va tout faire pour cacher cela aux yeux des autres. L’un de ses camarades de classe doit être désigné héros, et le rôle échoue à celui qui est déjà chef de classe dans leur école : Tsukasa Satô ; il prend naturellement la place de leader du petit groupe.
Akira esquive la cérémonie de révélation des pouvoirs afin de ne pas révéler aux autres que ses statistiques sont étrangement hautes. Curieux d’en savoir un peu plus sur le pourquoi de leur présence dans ce monde, il pénètre dans les appartements du roi et de sa fille. En surprenant une conversation, il comprend que c’est la fille du roi qui les a amenés là par le biais de la magie, sur la demande de son père. Akira hésite à tuer le roi, parce qu’il ne lui fait pas confiance, mais il s’en abstient finalement.
Le lendemain, Akira, utilisant son pouvoir de discrétion, s’éclipse de l’entrainement qu’il doit commencer à subir afin d’apprendre à se battre. Mais le commandant Saran le repère et lui propose un entrainement spécial après avoir appris la puissance des pouvoirs qui lui ont été attribués. En effet, Akira et ses camarades ont un mois pour apprendre à combattre et se rendre dans un donjon afin d’y affronter une mystérieuse menace.
Ce premier tome de Je suis un assassin donne clairement envie de connaître la suite. Bien rythmé, utilisant les codes du jeu de rôle ou du jeu vidéo pour les statistiques, les compétences et les niveaux des protagonistes, on plonge directement dans un monde médiéval fantastique même si on ne connaît pas tous les tenants et les aboutissants de leur présence ici. Le roi leur annonce qu’un roi démon doit envahir le pays, mais sans vraiment dire pourquoi, ni quand, ni comment. Ce qui est un peu louche, il faut l’avouer.
Akira, quant à lui, est l’archétype du héros sombre, un peu mystérieux, qui aime comprendre les implications des ordres qu’on lui donne, mais qui fait souvent des choses dans son coin. Il sait travailler en équipe, mais se révèle encore plus efficace quand il est seul, et il acquiert plus rapidement que les autres des capacités de combat de plus en plus fortes.
Si j’ai bien compris, avant d’être un manga shônen, Je suis un assassin a été publié en roman. C’est donc tout naturellement qu’une courte nouvelle a été insérée à la fin du volume, et elle donne encore plus envie de connaître la suite de l’histoire.