Un incendie éclate dans la salle des cuves, et ce sont une soixantaine de jeunes adolescents qui se réveillent à la vie. Ils auraient dû se réveiller quinze ans plus tard, et être cinq cents. Mais quelque chose s'est passé, interrompant le processus. Les survivants de l'incendie n'ont pas acquis la formation complète qu'ils devaient absorber pendant ces trente ans dans les cuves. Il va leur falloir se débrouiller seuls pour comprendre et surtout pour survivre.
Enfin, ils ne sont pas vraiment seuls, puisqu'il y a Colony, l'IA qui gérait l'installation sur cette planète qui devait être colonisée par ces cinq cents.
Colony les aide à surmonter cette première épreuve et leur confie la mission de fabriquer une fusée pour repartir. Mais très vite, des tensions se créent entre les survivants. Des jeunes garçons veulent prendre le pouvoir et, sous l'influence de Colony, deviennent autoritaires et violents.
Porter, le narrateur de l'histoire, destiné à devenir psychologue et accompagné d'autres survivants, décide de s'enfuir. Son petit groupe va découvrir la véritable raison de l'avortement (le processus destiné à détruire les occupants des cuves) ainsi que l'abandon de l'avortement.
Ils vont enfin vraiment pouvoir coloniser cette planète.
Hugh Howey a écrit ce roman avant Silo, sa trilogie best-seller mondial. On sent que son écriture n'était pas encore maitrisée, mais ce roman est agréable à lire, malgré quelques longueurs, et quelques passages parfois un peu ennuyeux. La seconde moitié du roman est plus intéressante, notamment la fin.
On ne peut bien sûr pas s'empêcher de penser à Sa majesté des mouches, dans cette histoire de survie entre jeunes adolescents, de prise de pouvoir, de violence et de choix.
