Towako se jette à l’eau et décide d’avouer à Yui qu’elle est tombée amoureuse de lui, et surtout qu’elle a été attirée par lui dès leur rencontre. En effet, l’effronterie et la gentillesse alliées à l’impertinence et au côté légèrement dominateur du jeune homme avaient déjà donné envie à Towako d’en savoir plus sur Yui. Mais son inexpérience de ce genre de relations et surtout la promesse qu’elle avait fait à sa mère l’ont empêché de s’en rendre compte immédiatement.
Et ses sentiments sont partagés ! Yui est lui aussi amoureux d’elle, et il continue d’utiliser les secrets qu’elle a confiés à son carnet pour lui faire tourner la tête, plongeant la jeune fille dans un dilemme : doit-elle avouer à sa mère qu’elle a rompu la promesse qu’elle lui a faite si longtemps auparavant ?
Ce troisième et dernier tome dévoile enfin les sentiments réciproques qui agitent nos deux héros. En seulement trois tomes, l’auteur a réussi à dérouler une jolie histoire sur l’acceptation et sur le fait de surmonter une peur primale : celle de se retrouver seule après une histoire d’amour ratée.
Towako fait l’apprentissage de la confiance, et elle en sort grandie au point qu’elle arrive enfin à en parler à sa mère qui… Je ne vous raconterai pas ce passage, c’est l’un des plus jolis et étonnants moments de tout le volume, mais c’est très mignon à lire. Towako peut enfin s’accepter comme une adolescente « normale », et avoir une relation amoureuse avec Yui, qui fait tout pour la mettre à l’aise tout en la titillant sur les désirs qu’elle avait évoqué dans son journal.
Une très jolie histoire, un peu classique, mais qui a le mérite de ne pas en faire trop. Un très agréable moment de lecture.