Ran et Akira sont en couple depuis quelques mois mais leur relation n’est pas facile. En effet, Ran est démesurément timide. Si elle parvient à présent à appeler Akira par son prénom, elle peine à se rapprocher de lui en lui avouant la profondeur de ses sentiments et encore moins à l’embrasser. Elle est cependant forcée d’agir lorsqu’une amie d’enfance d’Akira intègre leur classe. En effet, cette dernière se révèle amoureuse du jeune fleuriste et a le courage d’aller lui dire en face, contrairement à Ran.
Ce cinquième tome de la série est sans conteste celui que j’ai le moins apprécié jusqu’à maintenant. Les fleurs, l’ambiance pastorale, sont en retrait et presque inexistants dans ce volume. L’accent est mis sur les relations au lycée et l’histoire d’amour de Ran et Akira. On se retrouve donc avec quelque chose d’assez classique, dépourvu de la poésie qui faisait beaucoup le charme des opus précédents.
Pour ne rien arranger, la timidité de Ran est exaspérante. La situation est heureusement moins ridicule – du moins pour un lectorat français – que le tome précédent : il ne s’agit plus de lutter pour appeler son petit ami par son prénom mais d’essayer d’écarter une rivale, une jeune fille gentille et touchante dont elle aimerait faire son amie. L’enjeu est donc plus grand et plus compréhensible. On aimerait toutefois que Ran fasse preuve d’un peu plus de caractère : même les personnages secondaires s’énervent contre elle à ce sujet !
Les dessins sont aussi bien travaillés que ceux des tomes précédents, malgré l’absence de paysages fleuris. Ce tome se déroulant en hiver, peut-être est-ce la raison de la moindre présence des fleurs.
On espère que le printemps puis l’été amèneront avec eux des tomes emplis de soleil et de fleurs, qui sont les plus grands atouts de la série. Ce tome plaira cependant aux lecteurs amateurs de l’histoire d’amour plutôt que de l’ambiance de Jardin secret.
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