Après avoir fait connaissance avec Attila et ses guerriers dans le premier volet, nous retrouvons tous les personnages dans ce deuxième tome. Attila est toujours colérique et vindicatif, ses hommes toujours aussi stupides, pleutres et bons à rien. Mais leur chef ne désespère pas et poursuit l’entraînement, dans le but d’envahir le village voisin. Un petit village qui ne paie pas de mine et ne devrait pas causer de difficulté, mais avec une équipe aussi incompétente, il y a encore du chemin. D'autant que Bruno est tombé amoureux de la boulangère et qu'il se rend en ville dès que possible pour lui acheter des miches.
Nouveau rebondissement, Attila apprend qu'une tribu bien plus féroce et effrayante que la sienne a jeté son dévolu sur le village. Quelle surprise quand il se rend sur place ! La blonde redoutable qui terrorise le village n'est autre que sa sœur ! Une femme monstrueusement baraquée qui ne fait pas dans la dentelle et fait de l'ombre à l'image d'Attila, qui fait gentil à côté d'elle.
Ce deuxième volet prend habilement la suite du premier. On retrouve la même ambiance, les mêmes dessins, le même humour et une continuité scénaristique qui tient la route. Les gags sont racontés majoritairement sur une planche, même si certaines saynètes sont plus longues. En ce qui concerne l'humour, le ton reste potache, bon enfant. Parfois ça fait mouche, parfois ça tombe à plat. Mais comme dit pour le premier tome, c'est une question de sensibilité. Et une question de lectorat. C'est une bande dessinée jeunesse et c'est dans cet esprit qu'il faut l'aborder.
Un point assez sympa, c'est le running gag du petit garçon avec ses problèmes de mathématiques. Cela revient fréquemment et toujours à bon escient. De quoi structurer encore davantage cet album plutôt bien mené.