Garion et ses compagnons fuient l’antre de Ctuchik après le sauvage affrontement entre celui-ci et Belgarath. Leur fuite se révèle compliquée. En effet, les lieux ont subi de lourds dommages, provoquant des effondrements des voûtes dans les galeries, et la petite troupe doit retrouver son chemin jusqu’à la sortie.
Belgarath ne peut, hélas, pas les aider, plongé dans un profond sommeil suite à son combat contre Ctuchik. Polgara annonce à tout le monde que le vieillard ne sera pas sur pied avant plusieurs jours, l’utilisation excessive de son pouvoir l’ayant totalement épuisé, il faudra donc le transporter. Elle ordonne aussi à Garion de s’occuper de Mission, le jeune garçon qui a récupéré l’Orbe de Riva, et sans doute l’une des rares personnes au monde à pouvoir la manipuler sans être anéanti par elle.
Avant de quitter les lieux, traqués par les Murgos, ils prennent soin de récupérer Taïba, l’esclave qui fait aussi partie de la prophétie et doit participer à la quête de l’Orbe.
Au terme de plusieurs semaines de fuite et de voyage, le groupe arrive enfin dans le royaume d’Algarie où ils vont pouvoir se reposer et attendre la guérison complète de Belgarath.
D’autres péripéties suivront, et Garion apprendra enfin la vérité à son sujet : il est l’héritier du trône de Riva et il a une épouse qui lui est destinée par la prophétie (même si ladite épouse n’est pas très enthousiaste au premier abord…). Mais il devra aussi asseoir son pouvoir et conduire des armées contre les Murgos afin que la prophétie entière puisse être accomplie.
Cette seconde intégrale de La Belgariade clôt momentanément avec brio les aventures de Garion et de ses amis. La prophétie est enfin expliquée en entier, chacun des compagnons de Garion joue son rôle et apporte sa pierre à l’édifice, et surtout prouve qu’un groupe soudé est toujours un gros avantage face à des armées hostiles.
La Belgariade reste de la fantasy old school, mais l’histoire est très efficace, largement aidée par des personnages hauts en couleur. On apprécie toujours le fait que Garion, bien qu’il grandisse et prenne de l’envergure, reste pour toujours un petit garçon aux yeux de Polgara, et qu’il n’ose pas trop lui désobéir. Et on aime tout autant cette femme prête à tout pour que la prophétie s’accomplisse.
Grâce à Leigh Eddings, les femmes ne sont pas oubliées dans cette histoire. Elles sont aussi héroïques que les hommes (Ce’Nedra, future femme de Garion, prend les armes et dirige une armée), et surtout elles sont écoutées : qui irait contredire Polgara quand elle ordonne quelque chose ? Personne.
Une très bonne intégrale donc, qui permet d’avoir le cycle entier en seulement deux volumes.
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