Dans la famille de True, on est ménestrelle de génération en génération. Malheureusement, son art ne rapporte que peu d’argent à la jeune fille, le public restant rarement jusqu’au bout de ses chansons.
Un jour, alors qu’elle tentait en vain de charmer par ses chansons son auditoire, elle fait la connaissance de Ran, qui est un exterminateur. Les exterminateurs sont des guerriers très puissants, dont la tâche est d’éliminer les karmas, des monstres qu’une lame ordinaire ne peut vaincre. Quand il tue l’un de ces monstres, Ran doit absorber la souillure qui en émane, ce qui le transforme en paria pour la majeure partie de la population.
Ran laisse un généreux pourboire à True avant de s’éloigner. Mais la ménestrelle décide de le rejoindre, et Ran lui explique qu’il est là pour éliminer un karma qui se terre dans la forêt, et qu’il doit l’attirer en faisant brûler du parfum de sang.
Le combat qui s’ensuit est impressionnant, et True se rend compte qu’elle a envie de raconter l’histoire et les combats de Ran, afin que le monde se rende compte de la bravoure et du courage des exterminateurs qui risquent leur vie pour la population. Elle décide donc de le suivre.
Premier tome d’une série de deux volumes parus simultanément, La ballade de Ran se situe dans un monde médiéval fantastique où les monstres sont bien réels. En observant de près la représentation des karmas, on se rend compte que l’inspiration de l’auteur pioche dans énormément d’univers. Par exemple, l’un des karmas ressemble au minotaure, et le premier karma croisé par True est une sorte de raie volante ornée de deux têtes squelettiques.
L’histoire est simple, mais intéressante. Le grand méchant se révélant en fin de tome, on sait déjà qu’il sera sans doute l’antagoniste principal des prochains combats. La relation entre True et Ran est intéressante (nonobstant le fait que Ran est quasiment hypnotisé par la poitrine de True quand il lui parle), et on comprend que la jeune fille a un très bon cœur. Elle veut en effet apprendre à Ran à sourire de manière naturelle, car ce qu’il tente de faire passer pour un sourire se révèle être un rictus déplaisant.
J’ai beaucoup aimé et j’espère que la suite sera à la hauteur.