Les Chroniques de l'Imaginaire

Les morts solitaires - Marshall, Michael

A différents endroit sur le territoire des États-Unis, des cadavres sont retrouvés. Los Angeles, Seattle, Portland, autant de villes où la criminalité est déjà haute et où quelques cadavres de plus pourraient passer inaperçus. Mais aussi des dizaines de cadavres dans une cabane sur les rives du fleuve Columbia.

Les victimes n’ont rien en commun. L’un est flic, l’une est directrice d’un hôtel, une troisième gagne sa vie comme serveuse et en se montrant sur Internet, aucune n’est du même milieu ni de la même origine.

Wayne et Nina vont s’atteler à tenter de retrouver le serial killer…

Alors autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout été emballée. Pour plusieurs raisons. Je pensais avoir choisi un thriller en one shot, et ce roman est en fait la suite des Hommes de paille du même auteur. J’étais un peu perdue quand il y avait des allusions sur « avant », en me demandant quand l’auteur allait me livrer les clés qui m’auraient permis de comprendre certaines scènes. Clés que je n’ai pas eues mais les interrogations suscitées ne m’ont pas donné envie de lire le roman précédent.

La quatrième de couverture était alléchante, mais j’ai eu l’impression de mettre un temps fou à lire et à avancer dans l’histoire. Globalement, il n’y a pas énormément d’action, et les descriptions de la forêt et des différentes marches effectuées en son sein étaient redondantes. Est-ce dû au fait qu’il y a eu deux traducteurs sur ce volume ? Je me pose la question.

Personnellement, je n’ai eu aucun atome crochu avec les différents protagonistes étant donné que l’auteur estimait que le lecteur les connaissait déjà et qu’il n’a fait aucun effort pour qu’on puisse s’en rapprocher.

Et pour terminer, le pseudo twist de fin avec les élucubrations au sujet de Roanoke et de tout ce qui a pu exister avant m’a semblé très tiré par les cheveux. Et ne m’a pas donné envie de lire une éventuelle suite

C’est donc un roman à réserver à ceux qui ont lu et apprécié le précédent opus de la série. Bragelonne aurait dû l’indiquer quelque part afin que les lecteurs ne se fassent pas avoir. C’est dommage.